Monday, July 18, 2016


Le Saoudien Turki al-Fayçal au rassemblement des opposants iraniens à Khamenei


Maryam Rajavi, présidente du CNRI, saluant Turki al-Fayçal, ancien chef des services de renseignements saoudiens, lors du rassemblement de l'opposition iranienne en exil, le 9 juillet 2016 au Bourget, en région parisienne.© Siavosh Hosseini/NurPhoto/AFP
Lors du rassemblement annuel de l’opposition iranienne en exil, la présidente du CNRI, Maryam Rajavi, a dressé un bilan catastrophique de la gestion du pays, un an après l’accord sur le nucléaire iranien. Elle a également réussi à mobiliser des personnalités occidentales et arabes contre le régime de Khamenei, dont le prince Turki al-Fayçal, ancien chef des services de renseignements saoudiens.

Plus déterminée que jamais à œuvrer à la chute du régime des mollahs dans son pays, la présidente du Conseil national de la résistance iranienne a fait lebilan d'un an de gestion du pays après l’accord sur le programme nucléaire de la République islamique d’Iran.

Devant des dizaines de milliers de partisans et sympathisants venus d’Europe, des Etats-Unis, d’Australie ou de pays arabes, et rassemblés au Bourget dans la grande banlieue parisienne, Maryam Rajavi a brossé un tableau sans appel de la situation du pays.

«Non au turban blanc! Non au turban noir! A bas le régime du guide suprême»
Après l’accord, a-t-elle dit, «des dizaines de délégations politiques et commerciales européennes se sont précipitées à Téhéran, mais elles n’y ont trouvé qu’un régime sans argent, sans stabilité et corrompu jusqu’à la moelle. L’économie devait se remettre sur pied, mais elle est encore plus enfnoncée dans la récession qu’avant, le système bancaire est en faillite et les entreprises ferment à foison.»

Sous le slogan «Non au turban blanc ! Non au turban noir ! A bas le régime du guide suprême», elle a attribué l’échec tant au Guide suprême Ali Khamenei qu’à la faction dite «modérée» du tandem Rohani-Rafsandjani et dénoncé les ingérences iraniennes dans les pays voisins, «dont au moins six ont rompu leurs relations avec le régime».

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